Coupe bourguignonne

A la fin du XVIIe siècle, il est d'usage d'offrir aux mariés une coupe hémisphérique aplatie, sur pied bas, à deux anses verticales en volutes surmontées par des crosses ou des têtes d'animaux soit réels soit fantastiques (les chimères); le bord extérieur de la coupe de mariage portait presque toujours une inscription gravée indiquant le nom de l'épousée et la date du mariage. Après la cérémonie religieuse, les mariés buvaient à cette coupe qu'ils conservaient toute leur vie comme un bibelot le plus précieux, parfois elle était remis en service pour des occasions exceptionnelles comme la naissance d'un enfant (coupe d'accouchée présentée, contenant du pain trempé dans du vin, à la jeune mère). Les orfèvres de Dijon et de Morlaix étaient spécialisés dans la production de ces coupes.

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